Osez dire STOP et écoutez vos limites !
Dans un monde où la productivité est souvent valorisée au détriment du bien-être, il est essentiel de reconnaître l’importance de vos propres limites. Vous avez déjà eu la sensation, que même si vous avez fait de votre mieux, vous auriez « pu » ou « dû » faire plus ? Cela n’est jamais suffisant ? Que ce soit pour quelqu’un d’extérieur ou par rapport à vos propres exigences ? Savoir osez dire « STOP » et écouter vos limites est un acte de courage et d’autoprotection. C’est pourquoi, je vous propose dans cet article, quelques conseils et exercices pratiques pour vous aider à intégrer cette pratique dans votre vie quotidienne.
Etape n° 1 - Reconnaître vos limites
La première étape pour oser dire « STOP » est de reconnaître vos propres limites. Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous pousse à bout, que ce soit au travail, dans vos relations personnelles ou dans d’autres domaines de votre vie. Identifiez les signaux physiques et émotionnels qui indiquent que vous approchez de vos limites.
En étant à l’écoute de vos émotions et de vos sensations, vous pourrez commencer à identifier vos limites.
Vous la sentez aussi, vous, cette pointe d’agacement, voire de colère, quand votre patron vous demande de traiter un dossier urgent à 16h55, alors que vous veniez de finir votre to do list et que votre journée de travail doit finir officiellement à 17H. Tout votre corps vous crie de dire « NON » ou « STOP », mais vous acceptez la tâche…
Objectif pratique : Gardez un journal de bord où vous notez les moments où vous vous sentez dépassé ou épuisé. Identifiez les schémas et les situations qui contribuent à cette sensation. Vous pouvez également noter comment vous avez réagi dans cette situation et éventuellement, comment vous auriez aimé réagir.
Etape n° 2 - Apprendre à dire non
Une fois que vous avez identifié vos limites, il est temps d’apprendre à dire non. Cela peut être difficile, surtout si vous avez l’habitude de répondre aux attentes des autres au détriment de vos propres besoins. Mais dire non est un acte d’affirmation de soi qui vous permet de prendre le contrôle de votre vie.
C’est le moment de vous faire passer avant les autres. Je vous assure que c’est possible.
Et si, vous vous accordiez autant de respect, que vous en accordiez aux autres, que se passerait-il ?
Objectif pratique : Pratiquez dire non de manière assertive, mais respectueuse.
Répétez des phrases telles que :
« Je suis désolé, mais je ne suis pas en mesure de prendre cela en charge en ce moment.»
« Je vous remercie d’avoir pensé à moi pour cette tâche, mais je ne vais pas pouvoir répondre à votre demande. »
« Je prends note de votre demande et je m’y pencherai avec attention dès que je le pourrais, c’est-à-dire demain matin ».
« Je dois décliner cette invitation, car j’ai besoin de temps pour moi-même ».
Essayer d’écrire vos propres phrases de « refus », celles avec lesquelles vous seriez à l’aise et que vous pourriez assumer. Il s’agit de prendre position, sans être forcément dans le rejet de l’autre ou la justification.
Etape n° 3 - Écouter vos signaux internes
Apprendre à écouter vos limites implique de prêter attention à vos signaux internes. Apprenez à reconnaître les signes de fatigue, de stress ou de surmenage, et n’ayez plus peur de prendre du recul lorsque vous en avez besoin. Il est important de trouver son équilibre.
Vous ressourcer aujourd’hui en posant vos limites, vous permettra de pouvoir être davantage disponible demain, quand vous l’aurez choisi.
Objectif pratique : Mettez en place des rituels de bien-être réguliers, tels que la méditation, la pratique d’un hobby qui vous passionne ou simplement prendre des pauses régulières pour respirer profondément et vous recentrer.
Finalement, qu’est-ce qui vous ressource ?
Etape n° 4 - Fixer des limites claires
Pour protéger vos limites, il est important de fixer des limites claires avec les autres. Communiquez ouvertement et honnêtement sur ce que vous êtes prêt à faire et ce que vous ne pouvez pas faire. Respectez vos propres limites et attendez-vous à ce que les autres en fassent de même.
En faisant cela, vous définissez ensemble un cadre, afin que chacun puisse interagir de manière cohérente et confortable. Ce cadre peut-être ajusté au fur et à mesure, car vous évoluez, donc vos limites également. Cela se fait dans la communication et dans le respect. Ce cadre vous permet aussi de vous sentir plus légitime quand vous dites « STOP » ou « NON », car il a été posé en amont et validé par les différentes parties.
Si nous reprenons l’exemple, cité plus haut, de votre patron qui vous demande une tâche urgente à 16H55 alors que vous terminez à 17H. Vous êtes dans votre droit de dire « NON », sans vous justifier, car c’est le cadre qui a été fixé dans votre contrat de travail. Un exercice difficile, me direz-vous. Pourtant, cela fait-il de vous « une mauvaise personne » de choisir de vous respecter, ainsi que les limites convenues ?
Objectif pratique : Identifiez les domaines de votre vie où vous avez besoin de fixer des limites plus claires. Établissez des règles ou des lignes directrices pour vous aider à maintenir ces limites.
Le mot de la fin...
En conclusion, oser dire STOP et écouter vos limites est un acte de bienveillance envers vous-même. En reconnaissant et en respectant vos limites, vous pouvez améliorer votre bien-être et votre qualité de vie. Commencez dès aujourd’hui à intégrer ces pratiques dans votre vie quotidienne et voyez la différence que cela peut faire.
Si vous voulez que je vous accompagne dans ce processus, vous pouvez prendre rendez-vous juste ici.
BONUS : « Comment osez dire non ? » – Arnaud Riou – Quand je dis non à l’autre, c’est à moi que je dis oui…
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Vidéo bonus : » Comment osez dire non ? » – Arnaud Riou